Quelque temps après, j’ai appris qu’un melon, qu’il soit de Bordj Menaïel, d’Oued Rhiou ou de San Francisco, swinge inlassablement sur l’eau. C’est d’ailleurs comme une Mahdjouba : on ne connaît jamais où se trouve la face!

Mais quand le temps d’une gestation, ce melon donne naissance à…un milliard de pépins (ou pékinois) pour afficher une peur bleue à cause d’une équipe de …Cartier (dixit un voisin de Bordj Menaïel) c’est Stendhal, Brel mais aussi Jeanne Mas qui restent sempiternellement fiers de leurs couleurs rouges et noirs.

Par les temps qui courent, le football est devenu, à la longue, une coprophagie autour de laquelle gravitent toute sorte de coléoptères : Ceux-là, on les appelle aujourd’hui les «ayant peur de l’USM Alger». Ils se fourrent le pif là où il ne faut pas, ils sont nombreux et ne se limitent pas uniquement aux Chnawas. Il y a les Chihuahua de la LNF (Loterie Nuisible et Fallacieuse), les baigneurs de Kettani et également le wallou relegué.

Tout ce joli monde (pardon, mauvais monde) a croisé les doigts pour que le derby ne se joue pas avec la bénédiction de la FAF qui conjugue toujours ses gaffes au plus que parfait, au présent décomposé et à l’avenir entériné, de peur que la goutte de Lau…sanne déborde du TAS et boire le calice jusqu’à la lie.

Pas de MCA-USMA, c’est aussi point de spectacle même si Dziri et Ammour nous avaient préparé une jolie séance de cinéma. Selkou mel mekla, comme me l’a si bien signifié un ami mais, encore une fois, c’est le paysan aux plusieurs lots de terrain de melon qui est derrière cette manigance, l’avant-coureur de cette pratique extra-sportive.

Nous, on attendra le jour où les melons ne seront plus sur les étals. Ce jour-là, sera pour eux, un jour fatal.

Au fait, vous avez compris pourquoi le vieillard m’avait dit que…..