et c’est la raison pour laquelle que mes pies-mères se sont révoltées pour, qu’en ce mois de Ramadan, elles ont choisi celui par qui le miracle arrive.
Appelez-le comme bon vous semble! «El fertass », « la vache folle », « le chef de service » et cela ne va nullement le déranger. Parce que Dziri est un homme qui n’a jamais triché sur le terrain et ce ne sont pas les lazzis et les quolibets venant des tribunes et émanant des supporters adverses, qui vont l’obliger à mettre un terme à sa carrière de footballeur.
Moi, personnellement et sans verser dans le sentimentalisme, si j’ai nom à donner à tous les joueurs du monde, je les appellerais tous DZIRI, pour le seul plaisir de prononcer ce nom. Ah ah ah, quelle phrase douillette ! Même Roméo ne l’aurait jamais pensé en… pensant à Juliette ou bien le groupe Milano en faisant autant pour…Fayçal Laâouira.
Et puis, ce Billel-là, c’est comme du Raîb: plus il devient vieux, plus il devient bon. Franchement, j’attendais un éclair de Hebbache face à Blida mais…qu’est-ce qu’on lui a injecté comme épines à notre petit Abdessemed contraint de céder sa place.
J’attendais une incursion de Monchare ou une percussion made in Ammour mais les camarades de Mehdaoui tiennent le coup.
Et puis, abattu, j’ai quitté le stade à 9 minutes de la fin, le ventre vide, le cerveau plein à craquer et l’âme en peine. «Zéro sur toute la ligne mais ce n’est- pas possible qu’on laisse échapper deux points fel Kouzina», me dis-je. Les minutes qui suivent me donneront….tort et c’était bien fait pour moi car je n’ai pas vu le but de la délivrance.
Promis, juré ! Je ne referai plus jamais ça. Je devais tout simplement comprendre et croire réellement que c’est avec de vieilles marmites que l’on fait de bonnes soupes !

El Gaucho