Iswiii ! Après le Miloud mahlabat el Fakakir et Semsouma Harrach-clous à huis clous de girofle bakraggiste, l’USMA fait sauter, non, schtroumpfer nos amis Clubistes en zigouillant ce marin-prêcheur à la ligne fouettée (comme une crème) par un brise-lames tordu à droite, toutes voilettes dehors, le pôvre Belhoutois boukardoune, amateur de moules-frites à l’artoise. Moutarde, ketchup, tabasco et/ou harissa offertes par la maison à la rue Mirza. Non, on n’est pas chez Gaston dans un resto Tex-Mex mais à Santogi, côté sidna bahroun. Se faisant plus vieux que Pfister l’Ottogénaire descendant de Bismarck l’austro-almani monnayeur, le ou l’ex-coach senfouri connait parfaitement la porte de sortie en suivant la flicha jusqu’à Napoli. Sa petite valiza comme celle de Linda déjà faite, il devrait schtroumpfer illico presto Maison Blanche pour le prochain vol en partance à Bruxelles prendre un café liégeois à la brasse Jupiler du coin. Go Sabrina, Go Sardina… Al hassoune, revenons à nos Schtroumpfs, oups, à nos Sanafirs…

Iswiii ! La rencontre fut chatoyante, agréable et hlouwa bezaf car il y avait du spectacle et des buts. Spectacle dans les tribunes orchestré par les Rossoneri d’El Bahdja et, bien entendu, sur l’aire de jeu de Santogi devenu le syndrome des Clubistes du Rhummel. Mister Belaili a été un poison par sa classe insolente donnant le vertige aux joueurs du Vieux Rocher. Mais c’est l’enfant de Lalla Setti qui sauta le verrou en logeant le cuir par le trou de la serrure dès la demi-heure de jeu. Un but salvateur de son gauche mesmoum battant le portier Cedric qui n’a même pas vu le ballon gambader au fond de sa chebka ya Benmoussa. Par contre, il a vu 36 chandelles ! Mokhtar était aux anges car récompensé après tous les efforts fournis dans son couloir de prédilection, le couloir gauche-gauche comme les savates d’un cycliste qu’adorent les kabylois. Brahim Boudebouda, derrière lui, veillait au grain. Dans une courbe ascendante, Mokhtar retrouve toutes ses sensations. Cela fait deux bonnes années qu’il n’a pas schtroumpfé à Bologhine…

Iswiii ! Belaili, le Matador de Santogi, génial et créatif, Mister Belaili a fait des misères aux défenseurs Clubistes dans l’arène virant du rouge au noir. Il a tout fait pour rendre la vie dure aux Black Verde et ils le reconnaissent. Aâtaw mayna ! L’enfant d’Eckmühl tout comme son compère Fahem Bouazza qu’il s’empressa d’aller saluer après son chef-d’œuvre, a été omniprésent sur la pelouse tartonnée et grasse après les pluchettes saint-eugénoises. Il dribble, il feinte, il schtroumpfe, il fait la roulade algéroise, la rémoulade oranaise, la roulette russe, la boulette constantinoise, il fait un grand râteau à Remachou et un p’tit râteau à Berthé à la menthe, du gâteau, de la nougatine, de la gênoise à en rester baba comme deux ronds de flan. Au finish, Youyou trompa Cedrico du plat du pied, mettant KO debout les Sanafirs schtroumpfés une fois de plus l’espace de 2 minutes. Belaili use et abuse de sa ruse comme le Dr Mabuse sous les yeux de Gourcuff venu faire la rince, ravi d’avoir assisté à ce show qui l’emballa fortement esquissant un sourire en coin du haut de sa loge VIP. Belaili le séducteur des schtroumpfettes...

Iswiii ! Dès l’entame du match, les camarades de l’ex-usmiste Antar Boucherit ont éprouvé d’énormes difficultés pour résister aux rushs de l’inébranlable maître à jouer Belaili, du remuant Manouchocho maleh, qui est à créditer d’une bonne prestation, Andria, El Orfi, Bouchema, Meftah dans son couloir droit, Chafai, Khoualed veillant au grain. Zemma était en somage technique durant une bonne heure de jeu. Benmoussa et Boudebouda ont été complémentaires et dangereux. Baiteche rentré en cours de jeu, Beldjilali qui n’a joué qu’une dizaine de minutes méritait mieux. Fahem Bouazza lui n’a pas touché le ballon puisque rentré à l’ultime minute. Il touchera néanmoins une belle prime. La touche d’Otto Pfister est perceptible puisque l’on a pu remarquer que les Usmistes ont mieux joué que d’habitude même si la seconde mi-temps a été moins prolifique en buts pourtant, les occasions ne manquaient pas de mettre le ballon au fond des filets de Cedric qui limita les dégâts. La note aurait pu être beaucoup plus salée et poivrée. Belle victoire donc qui propulse l’USMA au podium guettant le moindre faux-pas de ses concurrents…

Iswiii ! Dans une ambiance festive et dans la sérénité, les poulains d’Amghar Pfister et de son staff savoureront cette victoire avant leur déplacement vendredi prochain chez Si Tchad. Ce ne sera pas une simple formalité car il faudrait rester vigilant et ne pas baisser les bras jusqu’au coup de sifflet final du referee. La qualif au prochain tour de cette longue et épuisante champion’s league africaine est à portée de main. Il suffit juste de la cueillir et la ramener dans les bagages dans le vol spécial affrété par Rebouh Haddad. Retour après match. Mais bon, on ne va pas se monter le bourrichon, on reste cool… Aya, selmouna âala Tchanbilou w nass Ksontina...

Zaïdi Mabrouk, Zarzouria, Ain Taya, Alger Est…