Mais avant d’arriver à ce pur moment de bonheur Usmiste, beaucoup de choses se sont passés, à commencer par le retard du début de rencontre. Il aura fallut attendre une heure de plus pour voir enfin la star mondiale, Zidane, fouler le « gazon » du stade pour serrer la main aux différents acteurs et donner le coup d’envoi de cette rencontre.

Evoluant avec un inhabituel 3-5-2, les poulains de Lobello ne tarderont pas longtemps à mettre la défense Bejaouie à mal. Dés la sixième minute, une incursion de Bensaid fut déviée in extremis en corner par Habri. Un corner qui ne donnera rien. Quelques minutes plus tard, Hamdoud adressera un bolide qui passera malheureusement loin du cadre de Bezouir. La pression des locaux ira crescendo, et le latéral Besseghir sera à deux doigts d’ouvrir la marque. Bien servi par Ammour, le mascaréen se retrouvera seul face au gardien visiteur, mais son tir s’en ira frôler le poteau droit de Bezouir. Bensaid, Besseghir et surtout Ammour gâcheront d’autres occasions de scorer, la plus nette étant celle d’ « Amira » qui n’a pu trouvé le cadre alors qu’il était idéalement placé.

Les visiteurs, bien regroupés derrière opéraient par des contres assez dangereux à l’image de celui mené par Braham Chaouch qui réussira à démarquer Amrane seul au deuxième poteau. Ce dernier rate complètement sa reprise et le cadre de Belmellat. Les Rouget et noir continueront à dominer mais sans pouvoir concrétiser et ce jusqu’au coup de sifflet de Benouza, indiquant la pause.

La deuxième période redémarrera sur les mêmes bases que la première. Domination territoriale des Usmistes alors que les visiteurs continuaient à se baser sur les contres. Une stratégie qui s’avéra payante puisque après un premier ratage de Braham Chaouch, seul face à Belmellat, le même joueur réussira à ouvrir la marque suite à une passe lumineuse de Berguiga. On jouait la 61eme minute.

Les camarades du capitaine Hamdoud encaisseront durement le coup et tarderont à relever la tête, si ce n’est cette occasion offerte à Boucherit dans les six mètres et que la défense Kabyle détournera in extremis en corner. Cela se produisait juste une minute après l’ouverture du score. Braham Chaouch aura une occasion inouïe de tuer le match en se présentant seul, encore une fois, face au gardien Usmiste. Son tir passera largement à coté. Ce ratage sonnera le réveil Usmiste.

L’incorporation osée de Boussofiane à la place de Zidane, donnera un nouveau souffle aux poulains de Lobello et le coaching de ce dernier sera payant, puisque l’ex Koubéen qui se chargera de remettre les deux équipes à égalité suite à un centre de l’omniprésent Besseghir (89’). Avant cette égalisation plusieurs tentatives de part et d’autres ont été avortées.
Les Bejaouis n’en revenaient pas de voir de cette égalisation, mais ils ne se doutaient sûrement pas que la révolte Usmiste allait continuer. A la 91eme minute, un centre de Ghazi trouvera Metref dans la surface de réparation. Libre de tout marquage, Hocine aura le loisir de contrôler le ballon de la poitrine avant de fusiller l’infortuné Bezouir. Dans les tribunes et sur le terrain c’était le délire. Quel revirement !!! L’USMA est revenue de loin et ce grâce à la persévérance et la détermination des joueurs qui n’ont pas abdiqué jusqu’au coup de sifflet final. Cette rage de vaincre a été démontrée par le super geste de tout le banc Usmiste envers leurs camarades afin de les pousser à marquer le deuxième but synonyme de victoire.

Cette victoire est celle du cœur et elle intervient à un moment où tout le monde avait cru à la débâcle y compris les plus fidèles des supporters. Ces derniers n’en revenaient pas et ne croyaient pas ce qui s’est passé.

Voilà que la phase aller se termine sur un réveil éclatant des Rouge et Noir avec trois victoires consécutives. Le leader Sétifien a désormais l’USMA dans son rétroviseur et cette place sur le podium à mi parcours permet de regarder l’avenir avec plus de sérénité. Bien sur ce redressement de la situation n’est pas un objectif en soi, car le vrai objectif est celui de bâtir une grande équipe pour les années à venir, ce qui semble être sur la bonne avec l’énorme travail de Mr Lobello, le staff et les joueurs et on a qu’à leur réitérer notre soutien indéfectible.

Enfin, un grand merci à un grand Monsieur, en l’occurrence Zidane qui nous a honoré et honoré l’histoire du club avec sa présence parmi nous, Merci Zizou. Félicitations aussi aux Béjaouis, joueurs et supporters pour leur sportivité.

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