mardi, 12 septembre 2017 14:22

L’USMA bute sur le roc tadjenanti…

Écrit par Chakib Bouhatba, Rue de Toulon, Alger Casbah…
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L’USMA a buté hier sur une solide équipe tadjenantie qui a donné du fil à retordre à Beldjilali, Benkablia, Hamzaoui et consorts. Rien n’a été négligé mais apparemment, les Rouge & Noir étaient absents sur le terrain surtout en première méton. Ceci reste inexpliquable puisque le DRBT a exploité la seule occasion pour la transformer en but dès la 16’ même s’il a raté le ko quelques minutes plus tard. Les Usmistes qui nous ont habitués à mieux ont fourni un jeu débridé, beaucoup de déchets, incapables de perforer la toile défensive tissée par Mouassa, alias Cochise, le guerrier guelmi sans son bandeau appache. Hugh, j’ai dit. Les 45 premières minutes furent médiocres parfois exécrables par le jeu décousu et inhabituel de la bande à Paul Put. On le voyait sur la main courante, pensif, parfois inquiet. Un grain de sable avait enrayé la mécanique pourtant bien huilée durant les séances d’entraînement… Difâa el khaddâa…

Le rendement des joueurs ne fut pas à la hauteur pour une répétition avant le départ pour le Mozambique. Est-ce le choix des joueurs ? Oui, Beldjilali et Benkablia et à un degré moindre Hamzaoui n’ont pas eu le rendement escompté. Cherifi non plus n’a pas apporté le plus souhaité sur le couloir gauche. Il a fallu la rentrée tardive 72’ de Benmoussa et auparavant à la 46’de Ziri Hammar et Darfalou pour que le jeu soit plus animé, plus offensif. D’ailleurs, c’est le botteur-maison Boomoussa qui permi à Darfalou, suite à une balle arrêtée bien brossée, de revenir au score par un zellif rageur malgré la tchebika de Boufenache. Ouf, il était temps en cette 82e minute. On sauve les meubles quoique l’anti-jeu et les pertes de temps, de bonne guerre, téléguidées par Mouassaka, furent à l’aventage du Difâa qui s’en sorti tant bien que mal des rushs usmistes enfin de match où il y avait de la place pour d’autres buts… Au feu, au feu…

Le faux-pas enregistré à Santogi prouve que l’USMA est toujours en rôdage et qu’un travail colossal attend tout le staff technique et le bouffeur de moules-frites. Tout ce beau monde doit fournir des explications. Ham Lahlou Barhoumi a lui aussi mis son grain de sel avec un arbitrage tatillon, parfois à contre-sens. D’accord, l’USMA n’a pas perdu mais n’a pas gagné non plus devant son public chiré. Les choix de l’ontrineur sont déjà contestés même si la Champions League passe prioritaire. Des joueurs non retenus pouvaient apporter un plus même s’ils ne sont pas concernés par la C1. C’est le choix du coach et il assume. S’il gagne, on applaudit, s’il fait un faux-pas, alors on sort la sulfateuse. Y’a aucune excuse puisque les joueurs ont été mis dans d’excellentes conditions. En tous les cas, Tadjenanet a eu une journée de moins de récupération et un déplacement par route en avalant quelques 350 km. On ne se réveille pas dans le dernier quart d’heure pour renverser la vapeur. Voyons, les joueurs auraient pu faire plus d’efforts pour empocher les 3 points. Car ces 2 points et ceux du NAHD vaudront leur pesant d’or dans le décompte final pour la course au titre… La balle est plus que jamais dans le camp des joueurs et du coach…


Vive l’USMA… Tah-ya Za-za-yer… Aya tchao ya Sghar…

Chakib Bouhatba, Rue de Toulon, Alger Casbah…


NDLR : Toute ressemblance avec des personnages ou des situations existants ou ayant existé serait purement fortuite…

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