Et puis, faut-il s’étonner de retrouver, deux siècles plus tard, les Misérables de ce même Hugo, en 2008, dans notre pays? Des Jean Valjean, des Cosette, des Thénardier, des Gavroche ou encore des Casimodo, ce n’est pas ça qui manque à la…sortie de nos stades.
Deux Unions allaient se rencontrer, se sont rencontrées puis se sont encore unifiées davantage suite à leur score de parité. Tout le monde était content jusqu’à ce moment fatidique ou le guet-apens eut lieu au piémont de Notre Dame de Paris (euh d’Afrique).
Et puis, il y a eu ce qu’il y a eu. La première Union jouait à domicile, la seconde était l’invitée d’honneur que le déshonneur rural a voulu ternir l’image.
Il faut dire que l’Union «visiteuse» a une méthode un peu spéciale : C’est comme un Lion qui dort, il ne faut pas le réveiller. La preuve, lorsque cette Union (je parle toujours de la visiteuse) a accédé en D1, elle a fêté son retour parmi l’élite à la Zitna fi D’kikna. Ses fans ont plongé dans leur Oued sans faire de charivari. Sans dépasser la limite de leur circonscription géographique. Sans aller titiller les acteurs chers à Victor Hugo.
Parce que ces derniers, lorsqu’ils ont faim, mangeraient copieusement ce qu’un bouc vomit.
L’histoire retiendra que USMA et USMH ne feront qu’une seule union à l’avenir et les Badaouis, au lieu de balayer devant leurs maisons (si taudis il y a), feront mieux aussi de soigner leur défense appelée désormais Boulevard des 5 avenues.
El Gaucho