samedi, 08 mars 2008 12:49

Qui aime bien….

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Mazette ! Ce n’est pas parce que l’USMA est éliminée de la Ligue arabe des clubs champions que je ne vais pas rédiger mon édito !
Je le fais afin de ne pas tomber dans les fourches candines de Monsieur La Rochefoucauld lorsqu’il disait que le découragement est la mort morale. Il est vrai que cette sentence en a fait des victimes du côté des supporters rouge et noir sinon comment expliquer cette banderole accrochée au stade Omar Hamadi lors de la réception de Blida.

«Berdine Legloub!» J’ai ricané sous cape en lisant ça mais, croyez-moi, je suis pour cette manière de manifester son ire. Il est préférable de déverser son venin «sentimental» à travers les écrits que de proférer des insultes gratuites. Et puis encore, les écrits restent.

Il faut dire que les milliers de fans usmistes n’ont pas tort en réagissant de la sorte même s’ils savent que les grandes défaites conduisent aux plus grandes victoires. Les joueurs de l’USMA ont longuement pêché dans un défaut qui fut parfois le meilleur adversaire avant le vrai adversaire.

Réfléchissons un peu ! C’est parce que les supporters de l’USMA aiment profondément leur équipe qu’ils ont confectionné cette banderole que nous venons de citer. Même si son contenu traite (légitimement bien sur) les joueurs de tous les noms d’oiseaux, il n’en demeure pas moins que l’on a mis du temps pour sa réalisation. Et tout ce monde réservé à ça, veut tout simplement dire qu’il a été réservé à l’équipe qu’on énamoure.

« Berdine Legloub » est synonyme d’un coup de fouet qui a porté ses fruits car, 90 minutes plus tard, les Rouge et noir l’emportent 2 à 0 face à une formation qui est restéee invaincue neuf matches durant.

Les fans usmistes ont voulu faire comprendre à leurs idoles que certains d’entre eux donnaient l’impression qu’ils se sont jetés à l’eau avant même que la chaloupe n’ait chaviré et ce n’est pas Bentayeb qui va nous affirmer le contraire.

Les fans de l’USMA voulaient faire savoir à Aït Ali et consorts qu’ils manquent manifestement, ou plutôt, qu’ils ont perdu cette culture de gagner.

Allez, on repart sur de bonnes et nouvelles bases avec Aksouh. Voilà une autre manière pour ne plus dire: ô fontaine, je ne boirai jamais de ton eau !

Perdre, ce n’est pas tomber mais ne pas savoir se relever.
A la semaine prochaine !
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