samedi, 19 janvier 2019 10:38

Ellafi, l’homme providentiel…

Écrit par Moumouh Ellafi, Rue du Diable, Alger Casbah...
Évaluer cet élément
(0 Votes)

La rencontre face aux Braidjia s’est jouée hier à Magra dans un stade où le huis clos n’a pas été totalement respecté. Le délégué téléguidé était au souk pour acheter son mermez et palper le frik. Il est à noter que des supporters et des riverains ont grimpé tout autour de l’enceinte des Frères Boucheligue pour suivre les débats à la schlague. En fait, ces indus spectateurs ont été curieux de découvrir les joueurs de l’USMA. Déçus du résultat nul mais ravis que les Rouge & Noir aient sauvé la mise par Ellafi, le p’tit génie…

Les protégés de Thierry Froger auraient pu aspirer à mieux sans l’arbitrage aveugle du sieur Saïdi refusant de siffler un pénalty parfaitement valable 20’, puisque Prince Ibara est tiré par le maillot puis descendu par deux défenseurs dans les 18 yards. Que faut-il de plus pour siffler un péno clair, net et sans bavure ? Le referee, atteint probablement de cécité, a maintenu sa décision malgré les réclamations des joueurs et du staff technique. Mister Hakoum devrait transmettre son rapport à la FAF et récuser cet arbitre. Bezaaaf ! Après Tadjenanet, Magra. L’USMA est dans le collimateur de certains barons de notre foot tirant les ficelles dans les coulisses de cette jungle où tous les coups sont permis depuis la nuit des coupes. L’USMA a déjà subi les affres de l’injustice par des arbitres véreux, corrompus, soudoyés par leurs commanditaires mafieux… Allo, Aflilou ? Oui, c’est pour des verres correcteurs…

Zemma a dû s’avouer vaincu malgré une tchabika sur la trajectoire du ballon qui s’en est allé mourir au fond des filets. Surpris dès cette 4’, les camarades de Zouari buttèrent sur des Bordjis jouant la défensive à fond la caisse. Ce n’est qu’àprès la sortie (encore) sur blessure d’Ibara 63’ que le jeune prodige Ellafi, pu sauter enfin le verrou braïdji après une superbe maestria du trio Zouari-Benkhemassa-Ellafi qui a fait mouche. Archam ! Ouf, l’honneur est sauf et les pendules des 3 horloges synchronisées on time. Ziti, le bodyguard d’Ellafi, s’est fait sermonné par Dziri le kid pour sa grosse bourde. Lâablou lghoula, hrablou el mossiba. L’USMA aurait pu rajouter un second but par Hamia apparemment peu inspiré, ratant un but tout fait à quelques clopinettes de la fin de match. Mais enfin, on ne va pas faire la fine bouche puisque un point est toujours bon à prendre lorsque l’on joue sur un terrain pareil. Le choix du stade fait par le DG du club des Criquets, ex-fafiste tireur de boules glacées vanille, n’est pas fortuit. Je vous ai compris… Ayaw kripouni…

L’USMA caracole toujours à la première place depuis l’entame du championnat. Scoubidou, le coach des Rouge & Noir, accomplit jusqu’à présent, du bon travail malgré l’élimination précoce en coupe CAF et coupe des Arabes pour les raisons que l’on sait. On ne peut courir 4 lièvres à la fois avec un effectif remanié à chaque fois en raison d’absences pour diverses raisons et un calendrier débile. Mais bon, il faut faire avec. L’arrivée de Zouari et Ellafi tombe à pic mais manquant visiblement de matchs dans les jambes, Thierry Froger ne veut pas griller ces joueurs surtout Mueïd Ellafi qui revient crescendo, retrouvant haba haba ses sensations. La preuve, il marque des buts. A présent, place à la coupe d’Algérie dès ce mardi à Stéf face à l’Aigle Black & White. Ce ne sera pas du nougat mais les fans d’Ouled El Bahdja seront présents au 8/5 pour soutenir leur équipe chirée. Ils y croient et nous aussi car il y a un bon coup à jouer pour piéger l’Entente dans son fief. Il faut donc oser et sortir les tripes. Le reste, c’est l’affaire non seulement de Zouari et d’Ellafi, mais l’affaire de tous… Aya chiche, ramenez-nous la qualif…


Hé ho Kazouni, la mahlabat el fakakir est devenue dar sbitar. Hakoum le roublard, a piégé Kassi el Galoufa sur le recrutement de Kaniche. Armah 3ala rassou… Khhhhh…

Lyoma affaire Chorba frik – Bourek kefta + Chlada felfel + M’halbi m’pastache… Miam, slurp… 

Aya, tchao ya Sghar… Tah-ya Za-za-yer…

Moumouh Ellafi, Rue du Diable, Alger Casbah…

NDLR : Toute ressemblance avec des personnages ou des situations existants ou ayant existé serait purement fortuite… 

Alger, 19 Janvier 2019

 

Lu 7908 fois