mercredi, 13 mai 2009 12:31

FOOTBALL, ARBITRAGE ET VIDÉO

Écrit par ARGUIMBO
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Le recours à l'utilisation de la vidéo pour visionner les actions litigieuses qui peuvent survenir au cours d'une rencontre de football est de nouveau d'actualité.
La frustrante élimination dont vient d'en faire les frais le Chelsea FC remet sur le devant de la scène le débat qui a partagé ces dernières années partisans et adversaires de l'arbitrage vidéo.
Les anglais pourtant très respectueux des décisions arbitrales sont sortis de leurs gonds en ce mercredi de champion's league et l'arbitre norvégien Tommy Ovrebo a senti ses oreilles siffler à la fin du match qui a opposé Chelsea à Barcelone.  Il a du changer d'hôtel et évacua l'Angleterre en urgence.
C'est dire combien son arbitrage fut contesté !
Le football a pris une place économique considérable et les enjeux financiers sont colossaux. Les clubs investissent énormément et acceptent mal de na pas atteindre leurs objectifs lorsque c'est une erreur de jugement, intentionnelle ou pas, qui en est la cause.
Certaines décisions,il y en a eu au moins une mercredi dernier, faussent gravement les matchs à enjeux considérables.
Alors vidéo ou pas vidéo ?
Certains diront que la vidéo tue le rythme d'un match, qu'elle aseptise le sport, qu'elle enlève toute spontanéité à la décision, que cette décision doit se prendre  sur le terrain et non en régie car en football l'action est partout et pas seulement où se trouve la balle, et que de toutes les façons, c'est un outil de luxe trop onéreux pour pouvoir être disponible sur tous les terrains de la planète foot. 
D'autres rétorqueront  que la vidéo est bien utilisée en rugby, en NHL (hockey), en NFL (football américain), en NBA (basket-Ball) et au tennis, qu'elle devrait être utilisée comme assistance à la prise de décision pour ne contrôler que les actions importantes (buts, penaltys) et qu'on devrait pouvoir lui faire appel sans trop renoncer au jugement et à la responsabilité humaines.
Pour l'instant les dirigeants des instances internationales du football, et à leur tête J.Sepp Blatter et Michel Platini, rejettent catégoriquement cette option.
Tiendront-ils longtemps face à la grogne des propriétaires de clubs qui, bon an mal an, voient filer entre leurs doigts un pactole pour lequel ils ont tant investi.
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