C’est Krimo Zouari, l’enfant de Saïda, qui ouvrit le bal dès la 5’ après un moment d’affolement de la défense casablancaise qui s’entremêla les pinceaux à la vue de Benchâa qui brouilla les cartes mais, Zouari qui avait bien suivi l’action, crucifia du gauche le gardien Tagnaouti des 18 yards. On se congratule dans le camp usmiste, on jubile chez les Usmistes Conservateurs dans les tribunes bien garnies. Hélas, au lieu de les galvaniser, ce but bloqua complètement l’appétit chez les partenaires de Koudri. Ratage sur ratage, loupage sur loupage, une multitude de passes inexpliquées offertes à l’adversaire, des attaques avortées, fébrilité, manque de lucidité, manque de concentration, manque de grinta chez les joueurs qui nous ont habitués à mieux. 40’ de jeu, Benkhelifa sort pour blessure ce qui n’arrange pas du tout les affaires de Dziri le Kid, yak ?…
A la reprise après la pause-cherbet blidéenne, ch’hal hlouwa, alors que l’on pensait que les Usmistes allaient tenter de mettre un second but, c’est plutôt les Wydadi qui prennent les choses en main en bousculant Benchâa, Haddouche, Ellafi dans un jour sans. Lorsqu’Ellafi éternue c’est toute l’USMA qui s’enrhume. Atchoum aya mchoum ! Dziri aurait dû savoir que le danger maghribi venait du couloir droit par le très véloce Badie Aouk. D’ailleurs c’est lui qui arriva à fausser compagnie à Cherifi pour battre Zemma dans une position de gardien de hand, surpris par la rapidité de l’attaquant du WAC. Bilalou a mal géré sa fin de match, car lorsqu’il reste cinq minutes à jouer dans le temps réglementaire, il fallait sortir les ficelles en donnant consignes aux joueurs de gagner ou de perdre du temps intelligemment afin résister aux rushs et casser le rythme de l’adversaire. Pourtant, c’est ce qu’on fait les Bsakras la semaine dernière, ouala lala ?…
Au vu des statistiques, l’USMA a été vraiment faible puisque les marocains ont dominé la rencontre à raison de 65% avec 12 attaques vers Zemma alors que les Usmistes n’ont comptabilisé que la moitié vers Tagnaouti. 4 corners pour le WAC, 1 corner pour l’USMA alors que les duels ont été pour la plupart gagnés par les casablancais. Dziri avait déclaré que nos joueurs manquent d’expérience dans cette compétition. Toi aussi ya Bilalou car l’apprentissage est dur, dur. Un entraîneur doit sortir des grandes écoles de football avec un diplôme UEFA/CAF et des références en plus des recyclages périodiques pour apprendre à maîtriser les systèmes de jeu, les tactiques de jeu, la stratégie de jeu à adopter, le positionnement des joueurs et des subtilités comme le prônent les grands clubs européens. Il faudrait également prévoir un préparateur mental qui manque cruellement dans le staff technique… Kayna ?...
Il n’y a que le travail qui paie. L’USMA n’a pas gagné mais n’a pas perdu non plus. Donc, il faut retrousser les manches, gachatt ya bnama, faire l’analyse de cette rencontre et rectifier le tir. Un turn-over devient nécessaire : Khemaïssia, Tiboutine, Belkaroui, Redjehimi, Sifour et bien d’autres méritent bien du temps de jeu. Le déplacement en Angola pour la seconde rencontre face au Petro Atletico sera le baromètre. Les Angolais viennent de prendre 3 buts chez Mamelodi Sundowns en AFS. En cas de résultat positif, l’USMA gardera alors toutes ses chances pour parvenir à disputer sa place aux quarts des pou-poules. C’est possible et c’est jouable, il faut juste y croire et mettre tous les atouts de son côté. Dans le cas contraire, l’USMA aura pratiquement hypothéqué ses chances dans cette prestigieuse compétition, et ce serait vraiment dommage ! Il faut donc oser comme l’on fait les Wydadis hier à Blida. Hada makane…
M’barek Moulfoul, Rue de la Grue, Alger Casbah…
Hé ho Kazouni, tire la chevillette, prépare ta baluchette, sinon tu risques de provoquer des émeutes… Oula !
Aya, tchao ya Sghar… Tah-ya Za-za-yer…
NDLR : Toute ressemblance avec des personnages ou des situations existants ou ayant existé serait purement fortuite.
Alger, dimanche 1er Décembre 2019